2008, ISBN: 9782844545718

La loge et le divan ? Mariage souhaitable ou divorce assuré ? Témoignant d´une double démarche d´initiation et d´individuation, Jean-Luc Maxence pose la question primordiale : celle de sa… Plus…

La loge et le divan ? Mariage souhaitable ou divorce assuré ? Témoignant d´une double démarche d´initiation et d´individuation, Jean-Luc Maxence pose la question primordiale : celle de savoir si une telle aventure spirituelle parallèle est pertinente. Du vécu de la loge à celui du divan, il entraîne son lecteur à une authentique descente en soi et compare l´éthique de la psychanalyse et celle de la démarche maçonnique. A l´abstrait des notions dites et commentées, il privilégie sciemment la relation concrète de son voyage à deux voies et, s´appuyant sur les enseignements du symbole et l´approche jungienne, prône la fin de l´Homme morcelé et une meilleure compréhension de ses forces obscures. Du cabinet de réflexion au cabinet de l´analyste, de l´homme au bandeau demandant la Lumière à l´homme au miroir, Jean-Luc Maxence identifie une même étoile flamboyante à suivre et ose la transmission d´une même gnose pour un siècle nouveau. Jean-Luc Maxence, psychanalyste d´inspiration jungienne, membre d´honneur de l´Association Européenne de Psychanalyse, a publié plusieurs ouvrages de spiritualité aux Presses de la Renaissance et aux éditions du Rocher, et chez Dervy L´égrégore et Jung est l´avenir de la Franc-maçonnerie. Extrait du livre : D´UN MÊME TROUBLE D´IDENTITÉ - LOGE ET DIVAN, UN COUPLE PROVOCATEUR - DU DEVENIR ET DE LA TRANSFORMATION - INITIATION ET INDIVIDUATION : QUELLE AVENTURE SPIRITUELLE PARALLÈLE ? La personne en mal-être qui sonne à la porte de mon cabinet de psychanalyste afin d´engager une démarche introspective et le profane frappant au porche du Temple pour «demander la Lumière» éprouvent une même souffrance : un trouble d´identité. En termes «jungiens», j´ose dire que les deux avouent une certaine rétention d´individuation. Trois fois plutôt qu´une, ils confessent même une sorte d´hypertrophie non résolue de leur part religieuse, «numineuse» aurait dit probablement le fondateur de la psychologie des profondeurs. C´est en effet au nom de ce manque, de cette béance, de cette faille, que le patient s´adresse au praticien de l´âme. Et le voilà prêt à payer le prix pour élucider les origines de son malaise, le pourquoi et le comment. D´une certaine manière, il vient tout dénouer. Ou déposer. D´emblée, il se présente dans l´espérance d´une compréhension patiente, bienveillante (salvatrice ?) de l´écoutant qu´il vient rencontrer. C´est grosso modo parce que le profane exprime le voeu de voir davantage «clairement» le sens caché de son parcours de vie, tant au plan conscient qu´inconscient (Mehr Licht, «plus de lumière» furent, selon la légende, les derniers mots que prononça le poète Goethe avant de mourir), qu´il entreprend une démarche en vue d´être initié (quelle que soit l´obédience maçonnique qu´il choisisse). Habité de cette préoccupation-là, il n´hésite plus à rédiger sa première lettre, ou son premier courriel, de demande d´acceptation. Il le fait ordinairement après qu´un de ses proches déjà franc-maçon, qu´il soit de son entourage de travail ou de ses amis, l´ait coopté discrètement. Il s´adresse au Vénérable Maître d´une loge qu´il nommera plus tard, s´il y est accepté, de manière significative d´ailleurs : sa loge mère... La loge et le divan ? Quel couple provocateur ! Quelle comparaison iconoclaste ! Pourtant, c´est bel et bien sur cette insolite confrontation que porte essentiellement ce livre qui s´ouvre à peine. Jean-Luc Maxence (Auteur) - Paru le 03/11/2008 chez Dervy-Livres Livre > Essai, Dervy-Livres<

ISBN: 2844545718

La loge et le divan ? Mariage souhaitable ou divorce assuré ? Témoignant d'une double démarche d'initiation et d'individuation, Jean-Luc Maxence pose la question primordiale : celle de sa… Plus…

La loge et le divan ? Mariage souhaitable ou divorce assuré ? Témoignant d'une double démarche d'initiation et d'individuation, Jean-Luc Maxence pose la question primordiale : celle de savoir si une telle aventure spirituelle parallèle est pertinente.Du vécu de la loge à celui du divan, il entraîne son lecteur à une authentique descente en soi et compare l'éthique de la psychanalyse et celle de la démarche maçonnique. A l'abstrait des notions dites et commentées, il privilégie sciemment la relation concrète de son voyage à deux voies et, s'appuyant sur les enseignements du symbole et l'approche jungienne, prône la fin de l'Homme morcelé et une meilleure compréhension de ses forces obscures.Du cabinet de réflexion au cabinet de l'analyste, de l'homme au bandeau demandant la Lumière à l'homme au miroir, Jean-Luc Maxence identifie une même étoile flamboyante à suivre et ose la transmission d'une même gnose pour un siècle nouveau. Jean-Luc Maxence, psychanalyste d'inspiration jungienne, membre d'honneur de l'Association Européenne de Psychanalyse, a publié plusieurs ouvrages de spiritualité aux Presses de la Renaissance et aux éditions du Rocher, et chez Dervy L'égrégore et Jung est l'avenir de la Franc-maçonnerie.Extrait du livre :D'UN MÊME TROUBLE D'IDENTITÉ - LOGE ET DIVAN, UN COUPLE PROVOCATEUR - DU DEVENIR ET DE LA TRANSFORMATION - INITIATION ET INDIVIDUATION : QUELLE AVENTURE SPIRITUELLE PARALLÈLE ?La personne en mal-être qui sonne à la porte de mon cabinet de psychanalyste afin d'engager une démarche introspective et le profane frappant au porche du Temple pour «demander la Lumière» éprouvent une même souffrance : un trouble d'identité. En termes «jungiens», j'ose dire que les deux avouent une certaine rétention d'individuation. Trois fois plutôt qu'une, ils confessent même une sorte d'hypertrophie non résolue de leur part religieuse, «numineuse» aurait dit probablement le fondateur de la psychologie des profondeurs.C'est en effet au nom de ce manque, de cette béance, de cette faille, que le patient s'adresse au praticien de l'âme. Et le voilà prêt à payer le prix pour élucider les origines de son malaise, le pourquoi et le comment. D'une certaine manière, il vient tout dénouer. Ou déposer. D'emblée, il se présente dans l'espérance d'une compréhension patiente, bienveillante (salvatrice ?) de l'écoutant qu'il vient rencontrer.C'est grosso modo parce que le profane exprime le voeu de voir davantage «clairement» le sens caché de son parcours de vie, tant au plan conscient qu'inconscient (Mehr Licht, «plus de lumière» furent, selon la légende, les derniers mots que prononça le poète Goethe avant de mourir), qu'il entreprend une démarche en vue d'être initié (quelle que soit l'obédience maçonnique qu'il choisisse). Habité de cette préoccupation-là, il n'hésite plus à rédiger sa première lettre, ou son premier courriel, de demande d'acceptation. Il le fait ordinairement après qu'un de ses proches déjà franc-maçon, qu'il soit de son entourage de travail ou de ses amis, l'ait coopté discrètement. Il s'adresse au Vénérable Maître d'une loge qu'il nommera plus tard, s'il y est accepté, de manière significative d'ailleurs : sa loge mère...La loge et le divan ? Quel couple provocateur ! Quelle comparaison iconoclaste ! Pourtant, c'est bel et bien sur cette insolite confrontation que porte essentiellement ce livre qui s'ouvre à peine. Livre - Essai<